Bonjour,
Au cours d’un long séjour en Inde à Pondichéry, j’ai été
frappée par la beauté, par les couleurs et la vie qui se dégageaient des
vieux murs de la ville.
Compositions faites de différentes couches de peintures, craquelées par le temps, de l’érosion des murs, des écritures et des affiches, collages anarchiques, arrachés, déchirés, désagrégés.
J’ai eu la surprise d’y découvrir des visages et des formes humaines,
véritables compositions picturales.
Et je me suis mise à rêver…
« Rêverie » sans fin, transportée par l’imagination d’une « Licorne » au milieu des eaux surnaturelles et au son d’un « batteur » annonçant la surprise de maison en maison. Visages de « l’au-delà », vers l’invisible, sous « les eaux dormantes » d’un mystère inimaginable mais pourtant d’une « Emergence » si palpable.
Avant la « riposte » du « samourai », la « pleine lune », reflète l’éternelle « traversée », passage obligé vers l’immortalité.
Regards sans concession, d’un « penseur », d’une « Atalante », d’une « blessure », d’un « prophète », mirage impuissant et solitaire dans le regard de l’autre.
Femmes sculptées par « Camille » Claudel, habillées comme en « 1900 », fières comme des « Andalouses », reposent « insoumises » à la rudesse du temps qui passe.
Mais « Durga » veille sur son fils, immuable Ganesh, dieu de la prospérité.
Photos bien réelles de peintures éphémères d’un voyage à Pondichéry.